Astuces pour réussir la création d’un label de musique
Les labels de musique sont des entreprises spécialisées dans le système de production des artistes musicaux de toutes catégories. Cette industrie trouve et accompagne ses artistes à base d’un contrat bénéfique à toutes les parties. Cependant, comment se crée un tel label ? Qui est mieux disposé à le créer et à le gérer ? Lisez donc ce présent article pour en apprendre davantage sur le processus à respecter.
Phases élémentaires à suivre pour monter son label
Comme toute nouvelle entreprise ou société, la création d’un label de musique suit et respecte un certain nombre de procédures. L’auto-entrepreneur doit nécessairement disposer de certaines compétences indispensables pour bien assurer la gestion de son label. Cela en tant que maison de production et marque d’entreprise. Pour ce faire, il doit être en mesure de dénicher les talents d’artistes, de valoriser les albums de chaque artiste et de les promouvoir. Étant donné que ce sont les artistes qui constituent les produits à vendre des labels de musique.
Puis, il va falloir établir un bon plan de business. En effet, ce business plan va comporter entre autres les stratégies à mettre en œuvre pour mieux hisser le positionnement de votre entreprise sur le marché des labels. C’est grâce à ce document qu’il est possible d’avoir une idée des financements à réunir pour la création et la gestion du label de musique. Puisqu’il va falloir faire le recrutement d’ingénieurs de son, de directeurs d’artistes et louer un studio.
Ensuite, il faut choisir une marque de qualité et procéder à la détermination des produits et services qui sont susceptibles d’être couverts par la protection de marque. Pour le dépôt de marque, il faut prévoir environ 190 euros et 40 euros pour chacune des classes de produits ou services complémentaires. Sans le dépôt de marque, votre label ou maison de production ne bénéficie d’aucune protection en tant qu’une entreprise.
Opter pour un statut et rédiger les statuts de la société
L’autre travail consiste à bien choisir pour son projet la forme sociale adéquate. Celle-ci a surtout d’impact sur les rémunérations des dirigeants et sur leurs pouvoirs au sein des entreprises. Pour un meilleur choix, tenir compte de son projet d’avenir et si le label est à créer seul ou avec des associés. Le mieux est de solliciter l’aide juridique d’un avocat spécialisé en la matière pour un travail plus centré sur son entreprise.
Par ailleurs, bien rédiger les statuts de la société est une nécessité pour le fonctionnement de celle-ci. Alors, il est recommandé d’avoir recours à un spécialiste de droit pour accomplir cette tâche.
Après ces démarches, il faut penser à l’ouverture de compte bancaire, au choix de la forme juridique, au dépôt de capital social, à recevoir son extrait kbis. Cela vous permet d’obtenir la certification du label. Le règlement de certification est fourni par un organisme certificateur composé d’experts du secteur qui analyse le dossier des labels.
Bien rédiger des contrats de travail
Les artistes que signent les labels de musique restent les auteurs de leurs œuvres musicales. Il s’agit en fait du droit dit moral de l’artiste. Mais, il existe la cession de droit qui intervient dans le domaine de la propriété industrielle et intellectuelle. Alors, l’artiste peut céder les droits d’exploitation à son label pour que celui-ci les utilise pour la production de leurs disques et toute sa gestion. Et pour garantir les droits et conditions de l’artiste ainsi que du label, il faut rédiger et signer un contrat d’artiste.
Pour une bonne collaboration avec vos artistes, l’idéal est de confier les négociations et la rédaction de tout contrat à un avocat spécialiste du secteur musical. Il est habilité à vous accompagner de la naissance du projet de création au management des artistes signés au sein des labels.
En somme, la création et la gestion d’un label de musique sont un travail aussi bien administratif que juridique. Du coup, il faut non seulement être un professionnel musical, mais également garantir ses droits avec l’aide d’un avocat.